Sommaire
- Luc Besson nous ressuscite Dracula : un vampire d’amour pour l’été 2024
- Dracula selon Besson : un vampire au cœur battant
- Un conte romantique plutôt qu’un simple film d’horreur
- Une production colossalement française avec goût hollywoodien
- Un film aux antipodes de l’horreur classique
- Ce que vous devez retenir, que vous soyez fan ou novice
- Pourquoi cet été, vous devez supporter cette morsure fascinante
Luc Besson nous ressuscite Dracula : un vampire d’amour pour l’été 2024
Vous pensiez que Dracula ne pouvait plus faire frissonner ? Détrompez-vous. Alors que l’été bat son plein sous le soleil de plomb, Luc Besson, maître français du cinéma, revient dans l’arène avec un nouveau film qui donne un sacré coup de jeune au célèbre vampire. Après « DogMan », préparez-vous à découvrir un Dracula pas comme les autres, plus romantique, plus sombre, mais surtout plus humain. Ce mercredi 30 juillet, pincez-vous, le comte Dracula revient aux affaires – et il a bien l’intention de séduire, même les plus sceptiques.
Que vous soyez fan de vampires, cinéphiles curieux ou tout simplement en quête d’une histoire intense à dévorer avec passion, cette version estampillée Besson va vous emporter. Exit les chauves-souris traditionnelles et les clichés éculés. Place à une épopée gothique où amour et immortelle solitude s’entrelacent, tatouée d’un soupçon d’élégance dandy.
Dracula selon Besson : un vampire au cœur battant
Un conte romantique plutôt qu’un simple film d’horreur
Quand vous pensez au Dracula de Coppola, vous visualisez immédiatement l’immense Gary Oldman avec ses crocs, ses pouvoirs surnaturels et son aura inquiétante. Luc Besson choisit un autre chemin. Derrière sa caméra, il s’intéresse avant tout “à cette histoire d’amour incroyable”, dans laquelle le vampirisme n’est qu’un décor secondaire. C’est avant tout l’épreuve de l’amour perdu à cause de la mort brutale de la bien-aimée du prince Vladimir, dans un combat fratricide, qui cimentera son destin damnée – immortel et terriblement douloureux.
Pour interpréter ce vampire tourmenté incarné par Caleb Landry Jones (lui-même déjà mis en lumière dans « DogMan » par Besson l’an passé), Luc Besson s’appuie sur un scénario qui explore les affres d’un amour éternel. Mina, sa bien-aimée réincarnée – campée par Zoë Bleu, la fille de la mythique Rosanna Arquette – devient à son tour la muse et la tentation du comte. Cette pincée de destinée tragique et de renaissance romantique enveloppe le film d’une beauté mélancolique oubliée jusqu’ici.
Une production colossalement française avec goût hollywoodien
Vous vous demandez comment un film aussi lourd en légendes, mystères, et figures mythiques peut être tourné en France sans perdre en grandeur ? Besson apporte la réponse.
- Un budget estimé à près de 45 millions d’euros – énorme pour une production française.
- Six longs mois entre les premiers dessins et la création physique du décor, sous l’œil expert du designer Patrice Garcia.
- Pas moins de 2.000 costumes créés pour habiller un Dracula délicieusement dandy, oscillant entre tissus soyeux et accessoires royaux.
- Un château baroque et plein d’excentricité qui sert de toile de fond, parfaitement intégré à la vision gothique du réalisateur.
Ce Dracula ne ressemble à aucun autre. Plus élégant qu’effrayant, il traverse les siècles avec un style on ne peut plus raffiné, un goût prononcé pour la musique classique et des bagues qui brillent au moindre coup de lumière – rappelant que ce vampire est un aristocrate au charme fatal.
Un film aux antipodes de l’horreur classique
Luc Besson vous l’avoue lui-même : il n’est pas vraiment un fan des films d’horreur ni des monstres. Pourtant, il s’amuse avec les codes classiques du genre. La gousse d’ail, le crucifix, le choc des crocs – tout y est, mais totalement revisité et intégré à cette œuvre passionnelle. Ici, les effets spéciaux provoquent autant de fascination que de choc, l’hémoglobine claquant sous la poudre à canon, rythmée par la quête sans fin de sens de ce vampire assoiffé de sang – non pas seulement pour tuer, mais pour survivre à son passé et à son amour.
Ce que vous devez retenir, que vous soyez fan ou novice
- Dracula revient au cinéma français avec une vision originale, centrée sur l’amour éternel.
- Ce film marque la réunion surprenante d’un vampire gothique et d’une esthétique raffinée, mélangeant spectacle et émotion.
- Une production à grand budget qui électrise le paysage cinématographique hexagonal avec une touche hollywoodienne.
- Les acteurs Caleb Landry Jones et Zoë Bleu donnent vie à cet amour maudit dont Luc Besson a fait le cœur du récit.
- Pour les amateurs d’horreur : attendez-vous à des scènes sanglantes et des codes du vampire habilement revisités.
- Pour les romantiques : préparez-vous à vibrer devant une histoire d’amour intemporelle et déchirante.
Pourquoi cet été, vous devez supporter cette morsure fascinante
Dracula, dans la version Luc Besson, n’est pas un simple cauchemar à fuir, c’est une histoire puissante et bouleversante qui vous colle à la peau après le générique. Son mélange entre romantisme et ténèbres évoque toutes les passions humaines, de la perte à la rédemption, grâce au prisme exceptionnellement humain d’un vampire à la recherche de lui-même.
Si vous croyez connaître Dracula, détrompez-vous : ce jeudi 30 juillet, préparez-vous à ressentir la morsure d’un amour que même la mort ne peut étouffer. Alors, vous serez-vous laissés séduire ?