Sommaire
- Un Dracula réinventé par Luc Besson : le vrai héros, c’est l’amour
- Caleb Landry Jones transformé en Dracula : immersion totale dans le personnage
- Des décors somptuaires à couper le souffle
- Du clin d’œil à Coppola sans copier : une patte bien française mais pas que…
- Alors, prêt·e à replonger dans la légende sous un nouvel angle ?
« Dracula » version Luc Besson : un amour de vampire prêt à ensorceler les salles cet été
Vous pensiez tout savoir sur Dracula ? Vous adorez déjà les adaptations ciné aussi cultes que celles de 1931, 1958, ou encore le chef-d’œuvre gothique signé Coppola en 1992 ? Préparez-vous à revoir vos classiques.
Luc Besson débarque avec un nouveau portrait du comte vampire, et le projet ambitionne de bouleverser l’image de ce personnage emblématique. Fini le monstre terrifiant figé dans le cauchemar nocturne. Ici, c’est l’amour qui prend le devant de la scène. Une passion dévorante, une attente de quatre siècles, une intense quête romantique portée à l’écran par des acteurs engagés au plus haut point et des décors de légende.
Un Dracula réinventé par Luc Besson : le vrai héros, c’est l’amour
On connaît tous l’histoire brute de Dracula, un vampire sanguinaire tyrannisant un village ou cherchant à assouvir sa soif de sang. Pourtant, derrière le mythe, Bram Stoker avait déjà dépeint une histoire d’amour existant entre cet être immortel et Mina, son éternelle bien-aimée, emportée par des forces divines.
Pour Luc Besson, cette relation est le cœur battant du récit. « Pour moi, c’est avant tout une histoire d’amour qui parle d’un homme capable d’attendre 400 ans pour revoir la seule femme qu’il aime et qui lui a été arrachée par Dieu », explique-t-il. Ce n’est pas une histoire de monstres sanguinolents ou d’horreurs gothiques, mais celle d’un amour inébranlable qui défie le temps et la mort.
Depuis le tournage de Dogmanque, où il a rencontré Caleb Landry Jones, Luc Besson n’a pas lâché l’idée de porter ce roman à l’écran. Lui qui avait d’abord écrit le scénario sans intention précise de le filmer s’est finalement laissé submerger par la passion pour cette histoire.
Caleb Landry Jones transformé en Dracula : immersion totale dans le personnage
Vous avez pu voir Caleb Landry Jones dans des rôles marquants où il se métamorphose totalement, toujours avec une intensité palpable. Ici, son engagement a franchi un nouveau seuil. Pendant des heures, l’acteur a subi l’emprise du maquillage pour incarner ce personnage double : éternel mais tourmenté.
Ce qui frappe, c’est son investissement quotidien. Il ne s’est pas contenté d’adopter un look inquiétant, mais a poussé son interprétation jusqu’à travailler un accent roumain rigoureux, parlant parfois dans sa langue, même hors caméra. Cette immersion totale se ressent à chaque plan.
Face à lui, Zoë Bleu prête son naturel et sa fraîcheur à Mina. Sa timidité initiale devant la caméra révèle une authenticité que Luc Besson a su capter : « Elle n’avait jamais tourné de film et elle a eu la peur de sa vie, mais cela ne s’est pas vu et elle a été impeccable. » Son choix n’est pas anodin puisqu’il s’agit de la fille de Rosanna Arquette, qu’il dirigea déjà dans Le Grand Bleu. Luc Besson, toujours fidèle à ses talents et inspiré par les symbioses générationnelles ?
Des décors somptuaires à couper le souffle
Une bonne histoire d’amour mérite un cadre d’exception, et sur ce point Luc Besson ne fait pas les choses à moitié. Avec un budget colossal de 45 millions de dollars, son « Dracula » est le film français le plus coûteux de 2025.
Vous rêvez du château du comte ? Le voilà recréé dans ses moindres détails, griffé par des artistes visionnaires tels que Patrice Garcia, le dessinateur emblématique de ‹ Le Cinquième Élément ›, et Corinne Bruand, costumière parmi les plus fines plumes du cinéma français (‹ Jeanne d’Arc ›).
La magie ne s’arrête pas là : imaginez aussi une fête foraine parisienne reconstituée… en studio, avec toute la nostalgie, la lumière et le son d’un ailleurs hors du temps, reflet de ce mélange d’époques et d’émotions intemporelles que Luc Besson maîtrise à la perfection.
Du clin d’œil à Coppola sans copier : une patte bien française mais pas que…
Luc Besson revendique un hommage discret mais clair à la version flamboyante de Francis Ford Coppola sortie en 1992. Chez lui, les costumes raffinés, les coiffures exubérantes raréfiées et l’esthétique des images saturées dominées par un ciel rouge sang, à la fois belle et sinistre, évoquent directement cette influence. Mais, chaque élément est sublimé par la signature française qui s’évade vers une poésie romantique supplément.
Ce subtil équilibre entre modernité et respect des codes du genre rend cette nouvelle lecture particulièrement excitante. Les puristes apprécieront sûrement ce brin d’audace, tandis que les néophytes auront un Dracula différent, plus humain, plus vulnérable.
Alors, prêt·e à replonger dans la légende sous un nouvel angle ?
Le vampire dans la culture populaire est parfois figé. C’et ici que Besson tente de casser l’image, presque caricaturale, pour dévoiler un Dracula mélancolique, un homme capable d’amour véritable malgré sa nature immortelle et ses taches d’effroi. C’est ce regard nouveau qui fait toute la force (et la controverse possible) de ce Dracula-là.
Quelques raisons de ne pas rater ce Dracula 2025 :
- Une histoire d’amour originale pour un récit classique : enfin un vampire romantique au vrai sens du terme.
- Un acteur principal investi comme jamais, Caleb Landry Jones dépasse ses précédentes performances.
- Des décors grandioses et une reconstitution historique impeccable grâce au budget impressionnant.
- Une inspiration maîtrisée qui rend hommage à Coppola sans tomber dans la copie.
- Une belle énigme idéale pour ceux qui cherchent une alternative au Dracula type monster movie.
Alors, les Français amis des histoires qui réinventent les mythes, êtes-vous prêts à embarquer dans les bas-fonds d’un amour immortel ? Rendez-vous en salle aujourd’hui pour juger par vous-même : un chef d’œuvre romantique inédit à ne pas manquer, signé Luc Besson.