Sommaire
- #1. Yves Saint Laurent
- #2. Coco avant Chanel
- #3. Le diable s’habille en Prada (The devil wears Prada)
- #4. Sex & the City, le film
- #5. Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a downfall child)
- #6. Prêt-à-porter (Ready to wear) :
- #7. Drôle de frimousse (Funny face)
- #8. Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?
- #9. Anatomie d’un top model (Gia)
- #10. Personal shopper
- #11. Confessions d’une accro du shopping (Confessions of a shopaholic)
- #12. Falbalas
Weekend ciné à la maison ou simple envie d’étoffer votre culture cinématographique, voici 12 films incontournables à voir ou à revoir si vous êtes féru.e.s de mode.
#1. Yves Saint Laurent
Date de sortie : 2014
Réalisateur : Jalil Lespert
Pourquoi le voir : 2014 ou la guerre des biopics. Plus pudique et moins sombre que la version du réalisateur Bertrand Bonello sortie la même année, le film biographique Yves Saint Laurent est un véritable hommage au couturier légendaire (ici joué par Pierre Niney). C’est sans surprise que cette interprétation est celle autorisée par le mécène Pierre Bergé, grand amour du créateur incarné par l’excellent Guillaume Gallienne.
Le film voit large et s’étale sur presque deux décennies, de son premier défilé triomphal à sa collection “Ballets Russes” de 1976. Et il se penche bien évidement sur cette fameuse histoire d’amour tourmentée entre les deux hommes, fusionnels à la ville comme à la scène.
#2. Coco avant Chanel
Date de sortie : 2009
Réalisatrice : Anne Fontaine
Pourquoi le voir : car c’est un film féministe. On découvre l’avant gloire, ou comment Gabrielle Chanel incarnée par Audrey Tautou, petite couturière à la voix faiblarde destinée à rester dans l’arrière-boutique d’un tailleur, devint un symbole de l’émancipation féminine. Une vraie rebelle étouffée par les conventions de son époque qui aimait s’habiller avec les vêtements de ses amants. Au delà de l’histoire de cette Mademoiselle pleine d’ambition, on découvre un style de vie totalement romanesque, aussi touchant qu’inspirant.
#3. Le diable s’habille en Prada (The devil wears Prada)
Date de sortie : 2006
Réalisateur : David Frankel
Pourquoi le voir : c’est LE film à voir sur l’univers de la presse magazine. En effet, cette comédie (sous-titrée) s’est largement inspirée d’Anna Wintour, grande prêtresse de la mode du Vogueaméricain à laquelle on ne peut rien refuser. On se délecte ainsi d’une Meryl Streep rigide et tétanisante qui ne laisse rien passer à sa nouvelle assistante Andrea (jouée par Anne Hathaway), jeune diplômée en journalisme et fraîchement débarquée à New York.
Adaptation du roman américain de Lauren Weisberger The Devil Wears Prada sorti en 2003, ce film coche toutes les cases du feel-good movie et vous fera réfléchir à deux fois avant d’envoyer votre CV à un magazine de mode.
#4. Sex & the City, le film
Date de sortie : 2008
Réalisateur : Michael Patrick King
Pourquoi le voir : on ne la présente plus, le personnage de Carrie Bradshaw, journaliste chroniqueuse new-yorkaise (très) fan de mode, nous a toutes un jour inspirées. La série télévisée désormais culte n’a pas pris une ride (les tenues de l’actrice Sarah Jessica Parker non plus) et son adaptation sur grand écran fut forcément une bonne nouvelle pour ses fans.
Depuis la fin de la dernière saison, quatre ans ont passé. Le quatuor amical et infernal composé de Carrie, Miranda, Samantha et Charlotte reste inchangé. Elles sont toujours aussi inséparables et ont gardé les mêmes centres d’intérêt : leurs relations amoureuses. Une comédie romantique qui se mange sans faim.
#5. Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a downfall child)
Date de sortie : 1972
Réalisateur : Jerry Schatzberg
Pourquoi le voir : il s’agit du premier film de cinéma du célèbre photographe Jerry Schatzberg. Le mannequin Lou Andreas Sand interprêtée par Faye Dunaway est belle. Très belle. “Divine. Absolument divine. Un visage sec et saisissant. Des yeux gigantesques“.
Mais ce physique suffit-il à la rendre heureuse ? Plongé.e. dans les années 70, on assiste, désemparé.e, à la déchéance tragique d’un top model. Une oeuvre captivante qui met en lumière l’absurdité du culte de l’apparence.
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#6. Prêt-à-porter (Ready to wear) :
Date de sortie : 1994
Réalisateur : Robert Altman
Pourquoi le voir : pour le casting et la satire. Le film -sous forme de faux vrai reportage- a été entièrement tourné au printemps 94, pendant la Fashion Week de Paris. Stars à la renommée internationale, designers et top models du moment, autant de célébrités qui gravitent autour d’un drame soudain : la mort d’Olivier de la Fontaine, président du syndicat du prêt-à-porter. Une enquête est lancée afin d’élucider ce mystérieux décès. Une caricature aussi légère que cinglante du monde de la mode.
#7. Drôle de frimousse (Funny face)
Date de sortie : 1957
Réalisateur : Stanley Donen
Pourquoi le voir : Paris, de la mode et de l’amour (car à l’époque, on pouvait encore mettre ces trois thèmes dans un même film). L’oeuvre pleine d’entrain du réalisateur américain Stanley Donen met à l’honneur Audrey Hepburn et Fred Astaire et retrace la vie de Richard Avedon – l’un des plus grands noms de la photographie de mode – et du mannequin Suzy Parker. Chant, ballet, claquettes… on y découvre les nombreux talents de la délicieuse Audrey Hepburn, qui participe ici à sa toute première comédie musicale.
#8. Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?
Date de sortie : 1966
Réalisateur : William Klein
Pourquoi le voir : ce film loufoque à l’identité visuelle très forte est une référence pour beaucoup de créateurs de mode. Considéré comme le tout début de la Pop culture dans la couture, ce long métrage visionnaire est une satire à la fois drôle et acerbe sur le monde impitoyable de la mode, de la télévision et de la société de consommation.
L’histoire se déroule à Paris dans les années soixante. Le mannequin Polly Maggoo (incarnée par Dorothy Mac Gowan) est l’égérie mode du moment. Grégoire Pecque (alias Jean Rochefort) est engagé pour réaliser un reportage télévisé sur elle. En bonus : la bande originale est signée Michel Legrand.
#9. Anatomie d’un top model (Gia)
Date de sortie : 1998
Réalisateur : Michael Christofer
Pourquoi le voir : peu connu du grand public, ce téléfilm retrace l’histoire vraie (et tragique) du mannequin Gia Carangi, disparue à seulement 26 ans. Découvert très jeune, le personnage à l’allure de tomboy incarné par Angelina Jolie est considéré comme le premier “supermodel” dans les années 80.
Bien avant les Claudia, Cindy, Naomie ou encore Christy. Gia fut d’ailleurs l’une des premières figures du mannequinat à déclarer ouvertement son homosexualité. Téméraire et écorchée vive, elle s’engouffrera très vite dans l’antre du Studio 54 et se perdra dans le triste monde des paradis artificiels. Une vraie descente aux enfers.
#10. Personal shopper
Date de sortie : 2016
Réalisateur : Olivier Assayas
Pourquoi le voir : si vous êtes adepte d’histoires surnaturelles, ce film est pour vous. Maureen, jouée par Kristen Stewart, est une américaine récemment instalée à Paris. La jeune femme est acheteuse pour une cliente très riche et trop occupée, un métier qui l’ennuie profondément. Ainsi, c’est elle qui gère l’afflux de robes, bijoux et accessoires des grands créateurs de mode de Kira, la célébrité tyrannique dont elle s’occupe.
Le film, véritable thriller-fantastique, prend une autre tournure lorsqu’elle se met à recevoir d’étranges messages anonymes sur son portable. Un long métrage aussi particulier que fascinant.
#11. Confessions d’une accro du shopping (Confessions of a shopaholic)
Date de sortie : 2009
Réalisateur : Paul John Hogan
Pourquoi le voir : avis aux amateurs de kitsch, ici au moins le titre n’est pas trompeur. Voici donc un film où l’addiction au shopping est encore possible et acceptable (mais ça c’était avant…).
Séances de lèche-vitrines frénétiques, carte bleue plafonnée et coups de coeur mode par milliers… Becky Bloomwood incarnée par Isla Fisher est l’acheteuse compulsive par excellence. Une passion dévorante qui vide son compte en banque et qui pourrait lui nuire.
#12. Falbalas
Date de sortie : 1945
Réalisateur : Jacques Becker
Pourquoi le voir : Falbalas est le film qui a donné au couturier français Jean-Paul Gaultier l’envie de devenir créateur de mode. Micheline, jeune provinciale en pleins préparatifs de son mariage tombe éperdument amoureuse de Philippe Clarence, le meilleur ami de son futur époux. Oops. Il s’avère que ce dernier est un grand couturier, célèbre dans le tout Paris, aussi bien pour ses créations que pour ses conquêtes. Tel est pris qui croyait prendre. Au-delà de l’intrigue, le film rend justement hommage aux petites mains des ateliers de couture (la mère du réalisateur Jacques Becker y a longtemps évolué).
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