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“Un seul ?” On ne pensait pas poser un casse-tête à la crème des journalistes gastronomiques de Paris. Et pourtant, choisir le premier restaurant où aller après le confinement s’est avéré être une tâche ardue pour Pharrell Arot de Konbini Food, Mina Soundiram de Très Très Bon ou encore Jade Simon de Vogue Paris.
Dumbo
Le choix de Mina Soundiram (@minasndrm), journaliste lifestyle et chronique dans TTB sur Paris Première
“Sans hésiter Dumbo ! Je rêve de leur smash burger de folie. Chaque jour, sur mon calendrier, je compte les jours qui nous séparent…On a beau dire, les burgers maison c’est… différent. Je prendrai un cheeseburger ou deux ! Avec frites. Toujours !“
Un kebab à Stalingrad
Le choix de Pharrell Arot (@pharrell_arot), rédacteur en chef de Konbini food
“Le premier resto que je vais faire, avec ma team de Konbini food, c’est un grec, je te donne pas l’adresse y’aura déjà assez la queue. Pain, salade tomate oignon, harissa mayo, pas de supplément fromage. Je prendrais une San Pellegrino. Je mangerai les frites avant d’attaquer le grec. Et peut-être que je commanderai ensuite la même chose en pita à partager avec un collègue. Putain je suis ému rien que d’y penser. Il y’a rien de mieux qu’un bon grec en bonne compagnie. Ensuite, dès qu’on pourra voyager de nouveau, je me bookerai un trois étoiles loin, de ceux de ma bucket list que je repousse sans cesse.”
RYÔ
Le choix de Jade Simon (@jadepsimon), rédactrice lifestyle de Vogue Paris
“Depuis le début du confinement j’ai une envie grandissante de sushis et de cuisine japonaise. J’en mange habituellement régulièrement, et à part si on a la chance de vivre avec un maître sushis, c’est quand même très compliqué de (bien) les faire soi-même. Chez RYÔ, rue Saint-Anne, en plus d’être excellents, on retrouve toutes les recettes nippones que j’affectionne particulièrement : des sashimis fins, une aubergine gratinée au miso, des nouilles, des makis, de la glace au matcha … Le tout préparé par le chef Toyofumi Ôzuru.“
Le P’tit Pinard
Le choix de Marine Delcambre (@marinedlcb), rédactrice lifestyle de GQ
“Peut-être que ce sera un smash burger de chez Dumbo ou un cheeseburger du Ruisseau. Ou alors un croque-monsieur béchamel, jambon Prince de Paris et comté 18 mois de La Fontaine Belleville. Ou plutôt une saucisse-purée des Arlots. J’ai aussi très envie du bánh mì de Papilles, des gnocchis cabonara de Aglio e Olio, du ramen de chez Naritake Ramen, de l’assortiment de panés frits de chez Kifuné. Peut-être que j’irai au dernier endroit où je suis allée : au P’tit Pinard, chez Charlotte et Julien ; caviste, cantine, bar à vin du 11e arrondissement de Paris. Tout ce dont j’ai envie là tout de suite : des plats mijotés réconfortants et des petites assiettes à partager ultra-pertinente. Surtout, deux personnes passionnées par leur métier (lui est aux vins, elle en cuisine).“
Aux Mandarins de Belleville
Le choix de Constance Dovergne (@constancedvrgn), responsable éditoriale de Vanity Fair
“Cette douloureuse épreuve m’a révélé une addiction insoupçonnée au glutamate que je m’en irai satisfaire dès la fin du confinement en terrasse d’un rade de Belleville où j’ai dîné plus souvent que dans mon propre appartement. Je claquerai une giga-bise à la patronne que j’adore avant de lui commander la totale : tofu frit au piment, haricots séchés, nouilles wenzhou, brochettes d’agneau, aubergines au porc haché… Avant d’aller descendre quelques cocktails chez Combat pour éponger tout ça et fêter le retour à la vie sociale non distanciée en m’entassant au comptoir avec une tripotée d’inconnus. Et peut-être un McDo de fin de soirée. Le McDo de fin de soirée me manque terriblement.“
Banh Mi
Le restaurant de François Blanc, journaliste (Fou de Cuisine, Fou de Pâtisserie, @omnomnom.fr)
“Ce confinement est une intarissable source de fantasmes gustatifs. Et après des semaines, des mois de cuisine maison à partir de légumes franciliens livrés par palettes, je n’aurai probablement pas envie d’un repas délicat et distingué. Non, il me faudra un truc gras, un truc qui coule et qui tâche, alors je retournerai probablement voir Angela, qui fait les meilleurs banh mi de Paris chez Banh Mi (ça ne s’invente pas), métro Temple. Parce que sa personnalité explosive est attachante et qu’avec des copains on pourra les manger dehors, en profitant des rues de Paris à nouveau animées. Ma commande, comme toujours, le banh mi au porc au caramel, sucré, salé, gras et tendre, avec “un peu de piment”. Si vous dites oui au “full piment ” vous allez pleurer à chaudes larmes, si vous dites non Angela vous jugera.”
Racines
Le choix de Fanny Guénon des Mesnards (@fannygdm), rédactrice de AD Magazine
“Il y a, chez le chef Simone Tondo, une poésie dans la manière de cuisiner qui fera de Racines mon premier “restaurant de déconfinement“. Ses souvenirs d’une Sardaigne ensoleillée offrent à ses plats l’authenticité d’une véritable osteria. Et puisqu’il associe comme personne une straciatella dégoulinante à de généreux éclats de pistache et des linguine verde maison à une sauce asperges-brocolis de son invention, c’est ici que je viendrai recharger mes batteries. Tranquillement, au rythme de la Botte et à l’ombre du Passage des Panoramas, il fera bon commander un plat de tagliatelles al ragù – la joue de bœuf y est particulièrement fondante, suivi d’un tiramisu XXL. Plus que jamais, célébrons l’Italie dans l’assiette.“
Bambino
Le choix de Julie Gerbet (@juliegerbet), fondatrice du podcast A Poêle et journaliste (Le Fooding et Grazia)
“Parce que ce bar/resto plein de bonnes vibes (bon son + assiettes yummy cuites à la braise + vins nature + esthétique léchée) me paraît l’endroit idéal pour convoquer ma bande de potes foodies après 4, 5, 6 ? semaines à vivre reclus. Je commanderai trois sandwichs au poulet à tremper dans son jus pour moi toute seule (gare aux pattes !) et comme je n’aurai plus très faim après, je me contenterai d’une crème caramel à la fleur d’oranger, tuerie absolue. J’arroserai de quelques verres de rouge de Sardaigne et d’un dernier cocktail (le Ciprian sans doute, au Quinquinoix, Campari et soda) car la soirée va être longue en ragots après tout ce temps… “
Colchide
Le choix d’Hélène Rocco, Journaliste gastronomique pour Mint, Dim Dam Dom, MilK Décoration et actuellement rédactrice en chef d’anousparis.fr
“Au printemps, je devais partir dix jours en Géorgie, un beau voyage prévu depuis longtemps. À défaut d’y aller en mai, j’irai chez Colchide dès la fin du confinement. Ce restaurant géorgien (qui a deux adresses, l’une dans le 9e, l’autre dans le 18e) m’a été recommandé par plusieurs personnes et j’ai très envie de me jeter sur leur khachapuri au fromage, une galette traditionnelle qui est l’une des spécialités de la cuisine géorgienne. J’en salive déjà.“
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